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MÉMORANDUM POUR UNE MOBILITÉ FLUIDE ET INCLUSIVE À BRUXELLES
Préambule
C’est un fait : les humains disposent de divers moyens de se déplacer dans ou vers Bruxelles.
La marche à pied est un moyen « hors catégorie » car l’individu se sert de lui-même pour se déplacer Tout ce dont il a besoin c’est d’un espace réservé où la marche soit possible, sécurisée, voire confortable ; le coût de cet espace est fort limité et pris en compte par la collectivité.
Cela dit, à tout seigneur, tout honneur : citons le véhicule de transport en commun, puisque peuvent s’y installer jusqu’à 100 (le bus), 200 (le tram) ou 800 (le métro) personnes.
Mais une politique et une gestion de mobilité, doivent surtout affronter le fait de l’existence de très nombreux déplacements individuels (ou en tout petit groupe), grâce à un véhicule à 2-roues ou 4-roues.
La contribution de ces véhicules individuels est très significative (voire majoritaire), car ils ont au moins un avantage majeur par rapport à la marche à pied (la plus courte durée du déplacement), et un autre par rapport au transport en commun (la possibilité d’un déplacement en porte à porte).
Voilà pourquoi les 4-roues et les 2-roues se retrouvent par centaines de milliers sur les voiries des grandes villes, et donc à Bruxelles.
La politique de mobilité doit donc permettre ces déplacements de 4-roues et de 2-roues individuels selon les besoins des Bruxellois.
Si la mobilité à Bruxelles est visiblement médiocre, parsemée d’embouteillages et caractérisée par une vitesse de déplacement lamentablement basse (sauf en métro), c’est parce que les responsables n’ont pas intégré une donnée fondamentale dans leur réflexion : le nombre de déplacements en voiture est 4 à 40 fois supérieur (selon les lieux et moments) à celui des déplacements en deux-roues (vélos, scooters, motos, trottinettes, etc …).
Vouloir améliorer la mobilité à Bruxelles, c’est donc offrir plus de métros et plus d’espace pour un écoulement fluide des 4-roues.
Les rédacteurs du présent mémorandum respectent et soutiennent bien sûr les modes de transport en 2-roues, mais se concentrent dans ce mémorandum sur la « libération » du mode 4-roues dans le respect des besoins et de la volonté majoritaire des Bruxellois. Ceci pour leur assurer les vies économique et sociale prospères et libres (incluant les loisirs) qu’ils souhaitent.
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