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Echanges de mails avec le cabinet Van Den Brandt.

Chère Madame,


Comme vous l'avez lu, la plainte déposée contre moi par la ministre Van Den Brandt a été classée sans suite le 2 mars 2022.


Mes avocats ont dû s'adresser (à ma demande) au parquet à de nombreuses reprises afin d'obtenir cette information.


On leur a d'abord refusé l'accès au dossier, pour ensuite leur dire que celui-ci était en "probation". Impossible de savoir ce que cela pouvait bien signifier!


Finalement, après une demande encore réitérée début novembre, nous avons enfin reçu un courrier nous annonçant le classement de la plainte.


Je lis sur Twitter que vous persistez insidieusement à me rendre suspect de ces "menaces de mort", qui n'ont évidemment jamais existé en ce qui me concerne. Même le message affiché pendant quelques heures dans notre groupe (public à l'époque, devenu privé depuis), publié par un internaute lambda avant d'être supprimé par nos modérateurs, ne pouvait en aucun cas me mettre en cause. La justice l'a bien compris.


Vous vous permettez pourtant d'écrire avec ironie que la justice à autre chose à faire (= pas une priorité...de s'occuper de telles "futilités":des menaces de mort?), en sous-entendant de facto, que je ne suis pas blanchi pour autant... Vous "oubliez" qu'un classement sans suite peut tout aussi bien être décidé parce qu'il "ne s'agit pas d'une infraction"...


Cet acharnement à mon endroit commence sérieusement à me déranger. Je vous demande donc aimablement d'arrêter ce persiflage, avant que je demande à mes avocats de déposer plainte contre vous pour harcèlement, voire pour diffamation.


Cordialement,

Lucien Beckers

THIBAUT DE MAISIERES Marie9 déc. 2022 18:03 (il y a 3 jours) À moi Cher Monsieur Beckers, Veuillez excusez le retard de mon mail, il y avait une épidémie de rhum (sic: et on espère dès lors que les membres du bureau n'ont pas enfourchés leurs vélos ... NDLR) au bureau (et à la maison), ce qui a rendu ma semaine un peu chaotique. J’aimerais d’abord vous assurer que je n’ai absolument aucun acharnement à votre endroit, ni pas la moindre envie de faire du persiflage. J’ai seulement répondu il y a une dizaine de jours à une attaque insultante et agressive de la part de celui qui est sur twitter, je pense, votre fils qui disait : "que la plainte était bidon". Vous n'étiez aucunement mentionné. J’ai répondu poliment que la plainte avait fait l’object (à nouveau sans vous mentionner), d’un classement sans suite et non d’un non lieu comme vous pouvez le voir en infra. "C'est un classement sans suite (=pas une priorité), pas un non lieu (=pas d'éléments à charge), très cher. En effet, à l'heure où des policiers se font attaquer/tuer en rue par une personne sur liste OCAM, je comprends que la justice ait d'autres priorités." Et je n’ai republié ce message sur aucun autre réseau social. C’est quelque chose que je n’ai pas l’habitude de faire, et que je trouve, entre vous et moi, d’assez mauvais goût. Par ailleurs, j’aimerais vous assurer que nous n’avons jamais dit que vous aviez professé des menaces de morts à l’encontre de quiconque, mais bien simplement que des menaces de morts avaient été publiées dans votre groupe Facebook et que celui-ci n’était (à ce moment-là) pas correctement modéré. La plainte étant classée, je peux maintenant répondre positivement à votre invitation à boire un café, si vous le désirez toujours. Je vous souhaite un très bon week-end. Cordialement, Marie


Chère Madame Thibaut de Maisières, Merci pour votre mail. Tout d'abord, il me semble que vous avez la mémoire courte, car Madame Van Den Brandt a refusé à de nombreuses reprises de me rencontrer sous prétexte que JE l'avais menacée de mort. Elle l'a dit et répété à plusieurs journalistes ou animateurs de plateaux TV, et même à la Police lors de la manifestation organisée avec les taxis bruxellois. J'avais demandé à faire partie de la délégation destinée à lui transmettre les doléances des manifestants. Un responsable de la police est venu me trouver pour me dire "Madame Van den Brandt nous a demandé de ne pas vous joindre à la délégation, car vous l'auriez menacée de mort"... Vous aviez d'ailleurs Tweeté ceci:

​Il me semble que mon nom est bien cité, ainsi que celui de notre ASBL... ​Et après ma demande vous avez fait la rectification suivante:​

​dans laquelle, vous me citez à nouveau... Quant à dire que notre groupe (alors public) n'était pas "correctement modéré", nous avions à l'époque 12 modérateurs qui travaillaient sans relâche. Et pour supprimer un commentaire, il faut évidemment qu'il soit d'abord publié, ce n'était pourtant pas difficile à comprendre! De plus, personne, sauf la ministre, n'a jamais pris ces soi-disant menaces au sérieux. Sa plainte à la police, avec constitution de partie civile, a cependant obligé cette dernière à lui proposer une protection, tout cela aux frais du contribuable, bien entendu... Je maintiens que cette plainte était d'ordre purement politique, destinée à me discréditer. Par contre, vos partisans eux, ne se sont pas gênés pour demander notre "extermination totale jusqu'au dernier...", ce qui est bien plus grave que de demander "l'élimination" (entre guillemets) de madame Van Den Brandt (sous entendu "politique": nuance que la ministre a feint d'ignorer, bien entendu...). Et ici pas une once de modération!

Aujourd'hui, notre groupe est passé en mode "privé" ce qui nous rend la vie bien plus facile, car les commentaires destinés à entacher notre réputation sont de facto mieux filtrés. Mais cela n'entame nullement notre détermination à poursuivre notre lutte contre le plan Good Move. Et vous l'aurez sans doute remarqué, nous ne sommes plus les seuls désormais à réclamer sa remise à zéro!

Votre invitation à "boire un café" est particulièrement sympathique, mais tant que la ministre continuera à refuser de débattre avec moi​ en public​, je m'en passerai... Je suppose qu'aujourd'hui nos actions et nos 43.000 followers constituent à vos yeux une force suffisante pour rendre notre association "incontournable", ou je me trompe? C'est cependant le cas pour les médias, qui désormais, nous sollicitent régulièrement... Très cordialement, Lucien Beckers

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