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Qui a peur de Mauto Défense?





Depuis 2018, Mauto Défense dénonce la politique anti-voitures et anti-motos mise en place par les coalitions issues des dernières élections, qu'elles soient fédérales, régionales ou communales.


En effet, les urnes ont donné environ 20% des suffrages aux parti Ecolo-Groen, dans les différents niveaux de pouvoir, et le système électoral basé sur les coalitions majoritaires, les a amenés de facto aux responsabilités.


Dans les négociations le nombre de postes à pourvoir, leurs élus se sont rués sur les postes gérant la mobilité... Car oui, on aurait pu penser que leurs priorités étaient ailleurs (Agriculture, énergie, aménagement du territoire, action sociale, etc.). Mais non, à quelques exceptions près leur atavisme anti-voiture les a inévitablement conduits à lutter contre tout ce qui roule, en utilisant un moteur thermique.


Pourquoi? Sans doute parce qu'il est beaucoup plus facile de s'attaquer aux automobilistes et aux motards, qu'aux grandes multinationales productrices ou utilisatrices des énergies fossiles, des fabricants de plastiques ou de béton, aux navires ou aux avions, par exemple.


Et ce combat a aussi le mérite pour eux, d'avoir de nombreuses retombées médiatiques en permanence. Car il se passe toujours quelque chose d'exploitable sur la route, pour renforcer leur image de "Don Quichotte de la polutión y de la securidad"! Plus ou moins d'accidents que l'année précédente, un fou furieux qui renverse de malheureux piètons, un record de vitesse sur une route limitée à 30km/h, un fabricant d'automobiles qui triche sur les normes d'émissions: la liste est sans fin, et est facilement exploitable, relayée copieusement par tous les médias...


Dans ce contexte, Mauto Défense est une empêcheuse de tourner en rond, un caillou dans leurs sabots durables, et donc elle leur fait peur.


Peur? Vraiment?


Si on considère le nombre de fois où son représentant principal a été invité sur une radio ou sur un plateau de télévision pour débattre de la mobilité, et que le journaliste l'a décommandé en dernière minute, c'est évident.

Pourquoi ce revirement? Tout simplement parce que le vis-à-vis de Mauto Défense, refusait d'échanger avec lui!

L'exemple le plus frappant, c'est la Ministre Van Den Brandt qui prétexte une "mise en examen" de Lucien Beckers pour "menaces de mort" pour refuser de lui parler. De menaces, il n'y en a jamais eu, c'est évident, mais la stratégie est finement pensée...


Ou alors on taxe Mauto Défense d'association extrêmiste, peu ouverte à la discussion.


Mais en finale, c'est qui qui n'est pas ouvert à la discussion? C'est qui qui évite de devoir répondre aux arguments de l'ASBL?


Et cela s'apparente fort à de la peur, celle de ne pas être à la hauteur pour défendre ses idées...


Et le comble, c'est que la plupart du temps, c'est finalement Mauto Défense qui passe pour une associations refermée sur elle-même, sans formuler de propositions concrêtes, et qui refuse la confrontation avec ses contradicteurs!


Que ces derniers soient au contraire persuadés que nous sommes ouverts à la discussion, et que nous avons aussi des idées pour développer la mobilité du XXIème siècle.


Seulement, pour discuter, il faut au moins être deux...


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