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- L’ASBL Mauto Défense réagit aux déclarations du président de DéFi sur RTL
Communiqué de presse du 31/01/2022 - 11:30 Le président de DéFi, François De Smet a été interrogé ce matin sur RTL. Entre autres sujets, il s’est exprimé sur les mesures mises en place sous la pression de ses partenaires Ecolos, pour « ennuyer les automobilistes » ! Il estime que l’on peut parfois « compliquer la vie des automobilistes pour diminuer la place de la voiture en ville, mais qu’il faut alors que les alternatives soient là » (sic) Mauto Défense prend bonne note de ces déclarations, qui mettent clairement en évidence que le but ultime de la majorité bruxelloise, poussée par le parti vert (mais sans réelle réaction l’opposition), est bien de d’abord « compliquer la vie des automobilistes » pour les décourager de rouler dans la capitale, et ensuite, éventuellement, de mettre en place des alternatives crédibles et efficaces pour permettre à ces derniers de se mouvoir dans la région ! L’association qui défend automobilistes et motards, s’élève avec force contre cette politique honteuse, qui consiste à restreindre les libertés de mouvement des citoyens (LEZ, suppression de 65.000 places de parking, 30km/h généralisé, fermeture de nombreuses artères et du Bois de La Cambre, etc…), en continuant à les taxer et à les verbaliser à tour de bras, sans leur offrir d’autres opportunités de mobilité ! Enfin, elle propose au président de DéFi de conseiller à sa co-listière et ci-bas bourgmestre de Schaerbeek, Madame Cécile Jodoigne, d’abandonner son idée farfelue de « compliquer la vie des automobilistes » en mettant en place son nouveau plan de mobilité, qui empêcherait, de facto, tous les étrangers à sa commune d’y circuler… On imagine sans peine le chaos que provoquerait la mise en place de tels plans dans les 18 autres communes de la région ! Si on écoute Monsieur De Smet, on a un peu l’impression que chez DéFi, on applique la maxime « fais ce que je dis, pas ce que je fais »… L’ASBL Mauto Défense défend les automobilistes et les motards, et gère le groupe Facebook « L’automobiliste en a marre », qui compte plus de 42.000 abonnés. www.mautodéfense.org
- Action en référé contre les pistes cyclables considérées comme étant illégales
Communiqué de presse du 14 décembre 2020 – 20:50 L'action en référé contre les pistes cyclables considérées comme étant illégales introduite par l’ASBL Mauto Défense a été plaidée ce 14 décembre. Ce matin pendant plus de trois heures, s’est déroulée l’audience des plaidoiries dans le litige relatif aux pistes cyclables instaurées par la Région. Le délibéré a été mis en prolongation au 28 décembre prochain pour permettre à la Région de joindre des documents complémentaires. Alors que nous réclamions la décision formelle prise par la Ministre, la Région a indiqué que cette décision d’installer les pistes cyclables était une décision à caractère règlementaire purement verbale qui aurait été prononcée fin avril 2020, sans autre formalisation. Celle-ci aurait ensuite communiqué par le chef de cabinet de la Ministre, à l’administration. L’ordonnance à intervenir sera prononcée au provisoire, comme toute ordonnance de référé, probablement au début du mois de janvier. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant. Après l’épisode victorieux du bois de la Cambre, le combat juridique continue !
- Les « Cowboys de la route » vs la désobéissance civile des cyclistes !
Communiqué de presse du 21 janvier 2021 – 10:00 L’ASBL Mauto Défense s’élève avec vigueur contre les récents propos de la Ministre de la Mobilité, Elke Vanden Brandt. En effet, d’un côté elle stigmatise une nouvelle fois les automobilistes et les motards en déclarant dans l’Echo que « Bruxelles ne sera plus livrée aux cowboys de la route », et d’autre part, cautionne dans une réponse à une question posée par un député au parlement bruxellois, la formation à la désobéissance civile proposée par le GRACQ, association cycliste largement subsidiée par… la Région bruxelloise ! En opposant à nouveau automobilistes et cyclistes, la ministre montre qu’elle ne place pas les différents usagers de la route sur un pied d’égalité, et qu’elle ne craint nullement d’alimenter un peu plus l’agressivité des uns contre les autres au sein de la circulation. Sa fonction l’oblige pourtant à soutenir indifféremment TOUS les citoyens qu’elle est censée représenter. L’ASBL Mauto Défense défend les automobilistes et les motards, et gère le groupe Facebook « L’automobiliste en a marre » (36.000 membres).
- Vous n'êtes pas content d'un nouvel aménagement?
Nous vous fournissons – gratuitement, bien sûr – un panneau de protestation! Envoyez-nous un mail à mautodefense@gmail.com avec votre demande. La seule chose exigée est de nous envoyer une photo du panneau une fois placé, et l'endroit concerné... Pont Fraiteur – Ixelles Bois de la Cambre/drève de Lorraine Pont Fraiteur Ixelles
- L’ASBL Mauto Défense invite 5 Ministres de la mobilité à suivre le coaching « Go For Safe Driving» !
Communiqué de presse du 10 février 2021 – 12:30 L’ASBL Mauto Défense invite 5 Ministres de la mobilité à suivre le coaching de conduite « Go For Safe Driving » ! L’ASBL Mauto Défense tient à montrer qu’elle est pro-active dans le secteur de la sécurité routière, en proposant à ses membres des coachings de perfectionnement de conduite « Go for Safe Driving » ( https://www.mautodefense.org/safe-driving ). On y propose un coaching pour une meilleure approche de la conduite sur route, en gommant éventuellement les mauvais réflexes et habitudes. Une session (théorique et pratique) est d’une durée totale de 4h. Pour sensibiliser les ministres responsables de la sécurité routière et de la mobilité au bien-fondé de cette démarche, l’association a lancé une invitation à suivre gratuitement cette formation aux ministres suivants : Mevrouw Lydia Peeters Vlaamse Minister van mobiliteit. Madame Elke van den Brandt Ministre bruxelloise de la mobilité et de la sécurité routière. Madame Valérie De Bue Ministre wallonne de la sécurité routière. Monsieur Georges Gilkinet Ministre fédéral de la mobilité. Monsieur Philippe Henry Ministre wallon de la mobilité. L’ASBL Mauto Défense défend les automobilistes et les motards, et gère le groupe Facebook « L’automobiliste en a marre » (38.000 membres).
- Les SUV injustement stigmatisés
De nos jours, il n'est pas surprenant pour quiconque ne se souciant pas vraiment de la voiture, de définir toutes les voitures qui diffèrent de la berline à trois volumes habituelle, comme «SUV» ou pire, comme «véhicule tout-terrain». Avec l’ intention de les rejeter comme cause de pollution, d'accidents graves, de plus d'embouteillages et de moins de stationnement... SUV signifie littéralement « sport utility vehicle ». C'est un terme américain qui a été utilisé à l'origine pour décrire les voitures qui sont plus hautes sur leurs roues, qui sont à quatre roues motrices mais qui ne sont pas uniquement destinées à l'utilisation tout-terrain. Au départ, il ne s'agissait en effet que de grosses voitures qui prennent effectivement plus de place et consomment plus qu'une berline ou un break classique. Débarrassez-vous du monospace, vive le SUV Après que les véhicules à volume unique aient été le type de voiture le plus populaire en Europe pendant de nombreuses années, la préférence des consommateurs s'est clairement déplacée vers ces SUV ces dernières années. Dans un premier temps, il s'agissait en effet principalement de modèles plus gros (type BMW X5, Mercedes GLE, Volkswagen Touareg, etc.), qui, avec leur longueur de cinq et leur largeur de deux bons mètres, sont plus grands que la moyenne. Cependant, ces voitures ne correspondent pas au budget du conducteur moyen, de sorte que les constructeurs automobiles intelligents ont commencé à utiliser l'apparence de ces voitures pour des modèles plus modaux du segment C (segment Golf) ou même du segment B (celui du Renault Clio par exemple.). Toutes ces voitures étaient commercialisées sous le nom de SUV ou «crossover-SUV», sorte de forme intermédiaire entre une berline / break et un vrai SUV, car elles sont plus faciles à vendre et plus appréciées. Seul un petit nombre d'entre eux (moins de dix pour cent) ont quatre roues motrices, et la plupart ont exactement le même moteur que les versions berline ou break du même segment. Aujourd'hui, 43,5% des voitures neuves dans notre pays sont des «SUV» (y compris tout-terrain). Le fait que seul un petit pourcentage d'entre eux soient de gros véhicules «tout-terrain», mais généralement des voitures plus compactes du segment C ou B, n'est jamais mentionné par quiconque se plaint que nos routes soient envahies par ces SUV. Pas un seul gros SUV dans le top trente En 2020, par exemple, le Volvo XC40 était septième du classement des voitures les plus populaires de notre pays, avec 7924 unités, et le Renault Captur était 10e avec 6847 unités, juste devant le BMW X1 avec 6517 unités. En termes de marketing, ce sont tous les trois des SUV, car ils combinent un look un peu plus dur avec une carrosserie légèrement plus haute, mais en termes d'empreinte physique, ils ne sont pas plus gros que leurs homologues à carrosserie traditionnelle. Dans tout le top 30 des modèles les plus vendus en 2020, il n'y a pas de SUV plus gros que le Nissan Qashqai, le BMW X1 ou le Dacia Duster. Ce n'est donc pas trop mal avec la force majeure des «véhicules tout terrain» dans les statistiques de ventes. Avantages également Ces multisegments et SUV, même les plus petits, ont en fait des arguments en leur faveur. Par exemple, en raison de la position un peu plus élevée des sièges, ils offrent une entrée plus facile pour les personnes de plus de 50 ans (et un nombre croissant de personnes ayant des problèmes de dos), ils sont également souvent plus pratiques en raison de l'intérieur un peu plus haut et offrent généralement un plus grand espace de chargement que les berlines avec lesquelles ils partagent leur plate-forme. Les voitures de type SUV ont également un avantage dans le domaine des nouvelles technologies, et certainement en ce qui concerne les voitures électriques vers lesquelles nous évoluerons inévitablement. En raison de leur construction plus élevée, il est plus facile de cacher les batteries dans le sol dans de telles voitures qu'avec les formes de carrosserie traditionnelles. N'oublions pas non plus que toutes les voitures vendues chez nous, doivent respecter les normes de sécurité européennes et internationales les plus strictes, y compris pour la protection des piétons et des cyclistes, et les SUV, comme toutes les autres voitures particulières, doivent répondre aux exigences que l'Europe impose aux constructeurs en terme d’émissions de CO2. Il est trop facile d'élargir la problématique de quelques véhicules en effet moins à leur place dans nos rues étroites, comme la Dodge RAM ou d'autres gros pick-up et SUV américains, à toutes les voitures d'apparence plus robuste ou aux allures de tout-terrain. La petite Fiat 500X, la Renault Captur ou la Suzuki Vitara susmentionnées, peuvent porter le badge SUV, mais ne sont par ailleurs rien d’autre que des voitures normales au look légèrement différent. Stijn Blanckaert. Source : Autonieuws 26/02/21
- 2 Belges sur 3 favorables à la création de plus d’espace pour les piétons et cyclistes
Communiqué de presse du 11 janvier 2021 Point négatif de la crise sanitaire : elle a accentué l’agressivité dans le trafic. En décembre dernier, l’institut VIAS a effectué une enquête afin d’en savoir plus sur la manière dont les usagers de la route perçoivent le trafic depuis le début de la crise sanitaire. L’une des conclusions de cette enquête est que près de 2 Belges sur 3 ont une opinion favorable à propos des nouveaux aménagements destinés aux piétons et aux cyclistes au détriment de la voiture. Autre enseignement de cette enquête : une partie importante des conducteurs ressentent plus d’agressivité dans la circulation, surtout en Wallonie. Afin d’en savoir plus sur la manière dont les usagers de la route perçoivent le trafic depuis le début de la crise sanitaire, l’institut VIAS a interrogé un échantillon représentatif de la population belge en décembre dernier. Plus d’agressivité pour 4 Wallons sur 10 Plus de 4 conducteurs wallons sur 10 (42%) estiment que les autres usagers font preuve de plus d’agressivité depuis le début de la crise sanitaire. C’est plus qu’en Flandre (36%) et qu’à Bruxelles (35%). Ce phénomène s’explique en grande partie par le fait que certains conducteurs roulent plus vite quand le trafic est moins dense, ce qui est clairement le cas depuis le début de la crise sanitaire. En 2017, une enquête de l’institut VIAS avait montré que rouler trop vite est considéré par les autres usagers comme l’un des comportements les plus irritants et peut être perçu comme un comportement agressif. Ce phénomène ne s’observe pas uniquement en Belgique. En France, les autorités ont constaté une hausse de 50% du nombre de grands excès de vitesse (plus de 50 km/h au-delà de la limitation) au mois de novembre alors que la circulation était beaucoup plus dense que lors du 1er confinement. Selon les autorités françaises, ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que « certains conducteurs, qui subissent de fortes contraintes liées au confinement aient envie de s’affranchir de ces contraintes dans d’autres domaines ». Plus de pistes cyclables ? Oui pour 2 Belges sur 3 ! Vu l’engouement pour les modes de transport actifs, des mesures ont été prises ces derniers mois pour mieux les protéger : nouvelles pistes cyclables, zones 30, zones de rencontre, etc. L’espace nécessaire pour ces nouveaux aménagements a parfois été pris au détriment de la voiture. Apparemment, ces aménagements ont convaincu la population puisque deux tiers des personnes interrogées (65%) ont un avis favorable les concernant, soit quasiment 4 fois plus que les opposants (17%) ! Les jeunes de moins de 34 ans sont plus enthousiastes encore : 72% d’entre eux y sont favorables. Une très large majorité des personnes convaincues par ces nouveaux aménagements (78%) trouvent même qu’ils devraient rester après la fin de la crise sanitaire. «De plus en plus de nos concitoyen.ne.s choisissent le vélo, le vélo électrique, la marche ou encore la trottinette pour se déplacer. Tout comme les personnes à mobilité réduite, ils ont besoin d'infrastructures spécifiques et adaptées pour circuler en sécurité. Je me réjouis que la majorité des Belges soutienne cette évolution positive et qu’elle puisse susciter l’envie de se déplacer autrement, de façon plus active et plus respectueuse de notre environnement. A nous de leur offrir les conditions qu’ils méritent. » déclare le Ministre de la Mobilité Georges Gilkinet. Moins d’embouteillages, l’avantage de la crise sanitaire La diminution des embouteillages (62% des personnes interrogées) et le fait de devoir moins se déplacer (56%) sont les deux avantages de la crise sanitaire les plus cités par les personnes interrogées. A Bruxelles, le fait de devoir moins se déplacer arrive avant la diminution des embouteillages. Autre avantage cité qui confirme les observations sur le terrain : 12% des personnes interrogées estiment positif le fait d’avoir (re)découvert le vélo comme mode de transport alternatif pour remplacer la voiture. Selon vous, quel est (quels sont) le(s) plus grand(s) avantage(s) de cette crise sanitaire au niveau de la mobilité ? La peur des transports en commun, principal inconvénient Parmi les inconvénients de la crise sanitaire liés à la mobilité, la peur de prendre les transports en commun arrive largement en tête. Elle est citée par près d’1 personne interrogée sur 3 (31%) mais par près d’1 Bruxellois sur 2 (47%) ! Arrivent ensuite les trottoirs et les pistes cyclables trop fréquentés (22% au niveau national mais 28% en Flandre) et l’agressivité des autres usagers (20% au niveau national mais 27% en Wallonie). En Wallonie, le fait que les autres conducteurs roulent trop vite arrivent même en troisième position (17%). Selon vous, quel est (quels sont) le(s) plus grand(s) inconvénient(s) de cette crise sanitaire au niveau de la mobilité ? Après la crise sanitaire, retour à la normale ? Lorsque la crise sanitaire sera terminée, une majorité de personnes interrogées (52%) pensent que le trafic reviendra à la normale. 29% des usagers (mais 40% des Bruxellois !) sont pessimistes et estiment que la situation sera pire encore. Seuls 11% pensent que la situation s’améliorera. Conclusion Une majorité de Belges sont favorables à la création de nouvelles infrastructures destinées aux modes de transport actifs au détriment de la voiture. Leur aménagement a été accéléré par la crise sanitaire et aura certainement un impact positif pour la sécurité routière. Parmi les autres avantages de cette crise, la diminution des embouteillages et le fait de devoir moins se déplacer sont les plus souvent cités par les personnes interrogées dans cette enquête. Parmi les conséquences négatives de la crise, une proportion importante de conducteurs regrettent l’agressivité de certains usagers, surtout en Wallonie. On remarque également qu’un nombre important de personnes continuent d’éviter les transports en commun par peur d’être contaminées, en particulier à Bruxelles. Il faudra probablement encore quelque temps aux transports en commun pour retrouver un niveau normal de fréquentation. Personne de contact : Benoit Godart, porte-parole institut Vias: 0476/24.67.20
- Echanges avec le collège communal de Woluwé-Saint-Lambert
Nous avons envoyé les résultats de nos enquêtes sur la mobilité des PMR et sur le 30km/h généralisé aux différents responsables bruxellois et fédéraux. La seule réaction circonstanciée est celle reçue de la part du collège des bourgmestre et échevins de Woluwé-Saint Lambert. Le courrier reçu de WSL La réponse de Mauto Défense Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs, Merci pour ce courrier. Pour votre information, à ce jour, c'est le seul que nous ayons reçu de la part des élus à qui nous avons envoyé les résultats de nos enquêtes ! Je pense que cela montre à suffisance que notre travail n'est pas pris au sérieux, malgré le fait qu'un très important nombre de citoyens (42.200 abonnés à notre groupe - plus de 18.000 réponses à notre enquête sur le 30km/h), sont contre de nombreuses mesures prises de manière unilatérale par les autorités. Invoquer le fait que 60% des voiries de votre commune étaient déjà limitées à 30km/h, pour justifier d'une certaine manière la décision régionale de le généraliser, n'est pas un argument. 99% des automobilistes roulent en bons pères de famille, et n'ont absolument pas besoin de caméras et de radars pour adapter leur vitesse aux circonstances. La déresponsabilisation des conducteurs est devenue la norme. A des tas d'endroits le 30km/h est une vitesse complètement inadaptée, et l'imposer revient à "fliquer" les usagers, et à augmenter sensiblement le bruit (un moteur tournant à 2.500 tours/minute en seconde vitesse fait plus de bruit, consomme plus et pollue plus qu'un moteur tournant à 1.500 tours/minute en troisième vitesse! C'est physique...). Et de plus, cela n'empêchera jamais les irresponsables de continuer à l'être... Bravo pour les consultations des citoyens que vous organisez, mais le syndrome du "Nimby" ("Not in my backyard"), est un phénomène bien connu, qui ne reflète pas l'opinion générale. On parle d'améliorer la "sécurité routière": notre prochaine enquête (dont nous sommes en train d'analyser les résultats) vous montrera ce qu'en pensent les citoyens. On se sert de l'émotionnel pour utiliser cet argument à tort et à travers, mais il s'agit d'un sujet extrêmement complexe qui mérite beaucoup mieux que les poncifs énoncés de manière récurrente par le porte-parole de VIAS ! Est-ce que lors de la dernière journée sans voiture, vous vous êtes déplacés (comme moi) à vélo, à trottinette ou à pied dans Bruxelles ? Là, pratiquement aucune voiture, mais plus de 250 interventions des services de secours sur des accidents corporels ! Quant au respect du code de la route, n'en parlons pas... Il ne faut pas s'étonner ensuite, qu'un grand sentiment d'injustice touche ceux qui sont brimés de toutes parts... Il est regrettable qu'aujourd'hui, les citoyens soient obligés d'ester en justice pour contrer des aménagements réalisés "à la hussarde", en prenant la crise sanitaire comme prétexte ! L'exemple du Bois de la Cambre est symptomatique à cet égard (nous venons d'obtenir - avec la Commune d'Uccle et d'autres intervenants - la condamnation de la Ville de Bruxelles, par la cour d'appel de Bruxelles). Nous ne sommes absolument pas un groupe anti-tout, comme certains essayent de le faire croire, mais au contraire nous donnons des pistes de travail pour trouver des solutions pragmatiques, à la mise en place d'une nouvelle mobilité. Le sentiment des automobilistes aujourd'hui, est celui d'être les vaches à lait de l'Etat, dont l'opinion n'est pourtant plus prise en compte... Malgré la stigmatisation dont l'ASBL Mauto Défense fait l'objet parmi un grand nombre de responsables politiques, je reste bien entendu ouvert à toute discussion sur ce sujet, avec quelque partie que ce soit. Très cordialement, Lucien Beckers
- Echange de courriers avec Thibaud Wyngaard- échevin de la mobilité d'Uccle
https://thibaudwyngaard.be/ Courrier envoyé le 26 août par Mauto Défense. Monsieur l'Echevin, Dans votre fonction d'échevin de la mobilité, vous veillez particulièrement à imposer, partout où cela est possible, des infrastructures favorables aux déplacements à vélo. C'est parfait. Dans votre fonction d'échevin des travaux, vous avez cependant également le devoir de vous intéresser aux infrastructures utilisées par les automobilistes et les motards, et même si cela ne participera sans doute pas directement au sauvetage de la planète... Or nous constatons malheureusement que l'état des voiries uccloises se dégrade de plus en plus. Vous en trouverez un exemple flagrant en annexe. Il s'agit d'un casse-vitesse situé Drève Pittoresque, rue que j'emprunte tous les jours depuis de très longues années. A part le placement dans les rues adjacentes de caméras-espions destinées à repérer les véhicules non autorisés à pénétrer dans la ZFE bruxelloise, son entretien est simplement inexistant! Autre exemple: prenez votre vélo et parcourez la rue Geleytsbeek entre l'avenue du Lycée français et la rue de la Chênaie. Je le fais régulièrement moi-même, ce qui m'autorise à vous donner un conseil: surtout, n'oubliez pas vos rustines! J'en profite pour vous signaler que notre ASBL s'intéresse de près à la légalité des casse-vitesses installés dans la commune. En effet, la majorité d'entre eux ne répond pas aux prescriptions reprises dans l'arrêté royal du 3 mai 2002, modifiant celui du 9 octobre 1998, fixant les conditions d'implantation des dispositifs surélevés sur la voie publique, et les prescriptions techniques auxquelles ceux-ci doivent satisfaire. Nous vous tiendrons bien entendu au courant des résultats de notre étude, mais sachez déjà que les plateaux de l'avenue Bel-Air, de l'avenue des Statuaires ou du Dieweg sont dans notre collimateur... Pour votre information, une association française a obtenu le démontage de ce genre de dispositifs illégaux, suite à une décision de justice. Je vous remercie d'avance pour la suite que vous ne manquerez pas de donner à la présente. Très cordialement, Lucien Beckers Président ASBL Mauto Defense Réponse de l'échevin SECRETARIAT DE L'ECHEVIN THIBAUD WYNGAARD 3 sept. 2021 14:36 Cher Monsieur Beckers, Votre courriel a retenu ma meilleure attention. Vous indiquez à l'entame de votre courriel que "je veille particulièrement à imposer partout où cela est possible des infrastructures favorables au déplacement à vélo". Sachez que je veille à protéger au mieux l'ensemble des utilisateurs de la voirie et à garantir la plus grande sécurité routière pour toutes et tous. Les usagers les plus faibles (piétons et cyclistes) méritent naturellement une attention particulière. La sécurisation de leurs déplacements passe par des aménagements ad hoc, des oreilles et élargissements de trottoir, des marquages, un éclairage adéquat et une signalisation claire. Concomitamment, je mets tout en œuvre, avec les services, pour assurer des déplacements confortables aux automobilistes et motards. La réfection du revêtement asphaltique de nombreuses voiries est ainsi prévue chaque année (la rue Edith Cavell vient d'être traitée tout comme un tronçon dans le bas de la rue Basse, les avenues du Prince d'Orange, des Statuaires et Bourgmestre J. Herinckx sont prévues en 2022, pour ne citer que ces trois artères importantes. Les nids de poule et autre affaissement sont comblés aussi rapidement que possible. Concernant les dispositifs surélevés, la commune en compte un très grand nombre sur son territoire. Ces dispositifs se présentent sous plusieurs formes : soit une surélévation sinusoïdale dénommée « ralentisseur de trafic » ; soit une surélévation plane dont le profil en long est trapézoïdal, avec des rampes biseautées de forme sinusoïdale ou plane dénommée « plateau » ; soit une surélévation ne s’étendant pas sur l’entièreté de la largeur de la chaussée dénommée « coussin berlinois » ; soit un espace spécifiquement aménagé pour la circulation des piétons, mais franchissable par les véhicules sortant d’une rue secondaire (ou y entrant) dénommé « trottoir traversant ». Si des textes légaux existent pour les 3 premières catégories (Arrêté royal du 9 octobre 1998 fixant les conditions d’implantation des dispositifs surélevés sur la voie publique et les prescriptions techniques auxquelles ceux-ci doivent satisfaire, modifié par l’Arrêté royal du 3 mai 2002 pour les ralentisseurs et les plateaux ; Circulaire ministérielle relative aux dispositifs surélevés, destinés à limiter la vitesse à 30 km/h et aux coussins pour les coussins berlinois), il n’en existe pas pour le trottoir traversant. De nombreux dispositifs sont situés sur des voiries régionales ou au débouché de voiries communales sur ces voiries. La gestion de ces dispositifs est alors du ressort de Bruxelles Mobilité et non de la commune. Les différents dispositifs aménagés ou installés sur notre territoire respectaient en tout cas la législation en vigueur lors de leurs travaux. Certains dispositifs sont analysés, au cas par cas et principalement à la suite de plaintes, et sont adaptés si un non-respect des prescriptions est avéré. Il arrive par ailleurs que des dispositifs conformes lors de leur mise en œuvre aient subi des dégradations (enfoncements, orniérage…) détériorant leur accessibilité. Ils sont alors adaptés ou réaménagés entièrement. Plusieurs plateaux surélevés ont ainsi été adaptés ces dernières années, soit entièrement soit uniquement au niveau des rampes d’accès, notamment ceux situés avenue de Foestraets n°63, au carrefour formé par les avenues de Foestraets et Blücher ou plus récemment au carrefour formé par les avenues de Messidor et Bourgmestre Jean Herinckx. Les coussins berlinois sont préfabriqués en usine et respectent scrupuleusement les caractéristiques géométriques reprises dans la circulaire ministérielle. Il existe également des éléments de ralentisseurs de trafic et de rampes de plateau surélevé préfabriqués, garantissant ainsi le même respect de la législation. Ils sont régulièrement mis en œuvre lors d’aménagements (plusieurs artères débouchant sur la rue du Ham, l’avenue Fond’Roy ou l’avenue Circulaire, Moensberg…) mais sont beaucoup plus contraignants en terme de mise en œuvre (délai de séchage de minimum 1 semaine) et représentent un coût plus important. Il est à noter que les caractéristiques reprises dans la législation ne tiennent pas compte d’éléments pouvant influencer le franchissement des dispositifs et notamment la déclivité de la voirie où il est installé. Ainsi certains dispositifs surélevés comportant des rampes préfabriquées et donc conformes à la législation ont dû être adaptés, comme le plateau surélevé situé à hauteur du n°273 de la rue Victor Allard (à proximité de la gare d’UccleStalle) où l’effet combiné de la pente de la rue et celle des rampes du plateau engendrait des difficultés de franchissement pour certains véhicules. Si certains dispositifs peuvent paraître contraignants, le code de la route prévoit : Art. 22ter. Circulation sur les voies publiques munies de dispositifs surélevés 22ter.1. Sur les voies publiques munies de dispositifs surélevés, qui sont annoncés par les signaux A14 et F87, ou qui, aux carrefours sont seulement annoncés par un signal A14 ou qui sont situés dans une zone délimitée par les signaux F4a et F4b : 1° les conducteurs doivent approcher ces dispositifs en redoublant de prudence et à allure modérée, de manière à franchir ceux-ci à une vitesse n'excédant pas 30 km à l'heure. Concernant l’état général de la drève Pittoresque, je vous informe qu’elle se situe, entre la rue de Percke et le n°31 A, à cheval sur les régions bruxelloise et flamande. L’entretien de ce tronçon relève donc de la commune d’Uccle côté nord (numéros impairs) et de la commune de Rhode-Saint-Genèse côté sud (numéros pairs), la limite d’entretien de chaque entité correspondant à l’axe de la voirie. Cela implique d’énormes difficultés en terme de gestion, que ce soit au niveau de l’aménagement, de l’entretien mais aussi des mesures de circulation (régime de vitesse…). Les caméras contrôlant les accès à la Région bruxelloise ont par ailleurs été installées par l’administration régionale et non par la commune. Pour ce qui est de vos signalements dans cette artère, si la localisation du premier, à savoir les dégradations autour du dispositif surélevé, a pu être identifiée par mes services et que l’incident est en cours de traitement via la plateforme Fix My Street (incident n°324673), il n’en va pas de même pour le deuxième. Pourriez-vous dès lors m’indiquer sa localisation précise ou la communiquer directement à mes services (voirie@uccle.brussels). N’hésitez d’ailleurs pas à nous signaler directement tout incident de ce type via Fix My Street (https://fixmystreet.brussels/). Le pavage de la rue Geleytsbeek, entre les avenues du Lycée français et de la Chênaie, est effectivement peu propice à la pratique du vélo. Nous envisageons, à court ou moyen terme, un repavage de cet axe en intégrant un revêtement moins contraignant (pavés sciés…), cet itinéraire constituant une alternative intéressante à la chaussée de Saint-Job et faisant par ailleurs partie d’un itinéraire cyclable communal. J'espère ainsi avoir répondu à vos questions et demeure, ainsi que mes services, à votre disposition pour toute précision. Meilleures salutations, Thibaud Wyngaard Premier Echevin / Eerste Schepen Travaux, Mobilité et Stationnement, Sport Notre réponse: Monsieur l'Echevin, Cher Monsieur Wijngaard, Je vous remercie pour la réponse circonstanciée à mon message du 26 août dernier. Je me permets de vous adresser quelques remarques: Si la drève Pittoresque est bien à cheval sur deux communes (Uccle et Rhode), le trou signalé était bien situé sur Uccle. Le service des travaux l'a comblé à l'aide d'une rustine d'asphalte (voir photo en annexe) , qui devrait rapidement faire long feu. Par contre le trou situé 5 mètres en amont (photo en annexe) est resté en l'état. Et c'est bien de cela que nous parlons! Si certaines voiries comme la rue Edith Cavell ou la partie basse de la rue Basse sont en effet traitées, il n'en reste pas moins que de nombreux nids de poules sont oubliés ou "rafistolés" d'une manière peu orthodoxe. S'agit-il de problèmes budgétaires? Sans doute, car, loin de moi l'idée de stigmatiser les ouvriers communaux pour leurs compétences... Et donc, je me permets d'attirer votre attention sur ce problème récurrent. En ce qui concerne les "dispositifs ralentisseurs", je vous remercie de me confirmer que pour certains d'entre-eux, c'est bien l'arrêté royal de 1998 (modifié en 2002) qui fait loi. Si l'on demande aux automobilistes de les franchir à 30km/h maximum, il faut qu'à cette vitesse aucune conséquence physique ne vienne altérer le véhicule concerné. Je vous engage à faire l'essai par exemple avenue des Statuaires. Mon conseil: Prenez rendez-vous chez votre garagiste auparavant... Vous me dites que votre souci est de protéger les usagers faibles. Cela vous honore. Mais en l'espèce, il ne s'agit pas seulement de les protéger des autres usagers, mais aussi veiller à ce que leurs comportements sur la voie publique soient raisonnables et prudents! Car les trottinettes sur les trottoirs, les vélos qui traversent dans les passages pour piétons sans regarder, ou qui circulent de nuit sans éclairage, ou encore les parents conduisant leurs enfants dans des vélos-cargos qui prennent leurs priorités de gauche sans ralentir, à la sortie d'un sens unique autorisé, sûrs de leur bon droit, doivent constituer la première de vos préoccupations! Car depuis le début de la crise sanitaire, l'espace public s'est transformé en jungle, dans laquelle chaque "usager faible" semble se sentir invulnérable et tout puissant face à l'automobiliste, qui, que vous le vouliez ou non, reste largement majoritaire. Vous pourrez placer des radars partout, mais si ces comportements ne changent pas, il y aura des drames... Une action de sensibilisation urgente de vos services à ce sujet serait la bienvenue. Car nous aussi, nous donnons la priorité à la sécurité, mais nous privilégions la formation face à la répression. Nous proposons d'ailleurs des cours de coaching de conduite via notre site (www.mautodefense.org). Nous avons d'ailleurs invité tous les ministres chargés de la mobilité et de la sécurité routière, à en suivre un gratuitement: ils ont tous & toutes décliné notre invitation! Nous vous avons fait parvenir par envoi recommandé avec accusé de réception (9/8), nos rapports sur les enquêtes "Mobilité des PMR" et "30KM/H". A ce jour, très curieusement, nous n'avons pas reçu votre accusé de réception en retour. Pourriez-vous nous confirmer que vous avez bien reçu cet envoi? Nous vous en remercions d'avance. Très cordialement, Lucien Beckers
- Protester contre l'exclusion des Euro4 à Bruxelles!
Envoyez un courrier au Ministre-Président de la région bruxelloise, pour protester contre l'exclusion des Euros 4 à Bruxelles! Téléchargez la lettre-type:
- Mauto Défense dans la presse (DH du 26/01/2021)
Environ 500 taximen, automobilistes, motards et ambulanciers manifesteront le 11 mars à Bruxelles contre les mesures de mobilité Lire l'article sur DHnet.be https://www.dhnet.be/regions/bruxelles/bruxelles-mobilite/une-manifestation-prevue-le-11-mars-devant-la-gare-du-nord-pour-protester-contre-les-mesures-de-mobilite-dans-la-capitale-60101ab09978e227dff03cec
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